Revue Archéologique de Narbonnaise n° 52
Les sources antiques désignent essentiellement par Fossae Marianae le canal creusé par les troupes du consul C. Marius au tournant des IIe-Ier s. av. J.-C. mais, progressivement, cette appellation semble désigner le port lui-même, en particulier dans les itinéraires routiers et maritimes.
Le canal de Marius et le port installé à son débouché maritime à l’extrémité orientale du delta du Rhône sont deux composantes, intrinsèquement liées, du système portuaire d’Arles qui constitue la principale porte d’accès méditerranéenne aux terres septentrionales de Gaule et de Germanie via l’axe fluvial Rhône-Saône-Rhin. Les sources antiques désignent essentiellement par Fossae Marianae le canal creusé par les troupes du consul C. Marius au tournant des IIe-Ier s. av. J.-C. mais, progressivement, cette appellation semble désigner le port lui-même, en particulier dans les itinéraires routiers et maritimes. Si les auteurs grecs et latins sont relativement prolixes sur le canal, trait d’union entre la mer et le fleuve navigable, ils demeurent peu loquaces sur le complexe portuaire maritime associé. À l’inverse, l’existence archéologique du canal et de son tracé n’est encore qu’hypothétique, tandis que la toponymie et surtout la concentration des vestiges archéologiques identifiés sur le littoral de Fos ont permis, dès le XVIIIe s., d’y situer le port.
Année de publication | 2020 |
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Format | 22,5 x 28 |
ISBN | 979-10-92655-14-8 |
ISSN | 0557-7705 |
Nombre de pages | 344 |
Éditeur | Presses universitaires de la Méditerranée – PULM |
Langue | Français |
Type ouvrage | Broché, dos carré collé |
Date de mise à disposition | 8 déc. 2020 |
Quantité stock 8 Sens | 44 |
Poids | 1.400000 |