Maxime de Tyr, entre rhétorique et philosophie au IIe siècle de notre ère
L’œuvre conservée de Maxime de Tyr contient quarante et un dialexeis sur des sujets variés, surtout la physique, l’eschatologie et l’éthique à l’exclusion de la logique. Ces discours sont peut-être des conférences délivrées à Rome, sous le règne de Commode, à un auditoire de « neoi » ou néophytes. L’un des traits caractéristiques de ces conférences est la comparaison entre l’auteur-conférencier, Maxime lui-même, et Socrate ; autrement dit, Maxime fait de Socrate l’exemple par excellence à imiter par les jeunes auditeurs. En outre, on doit se rendre à l’évidence que la rhétorique de l’époque impériale romaine, qui se veut une rhétorique totale — art de la parole, science et éthique —, considère Platon comme « le père et maître des orateurs ». Maxime digne représentant de la Seconde Sophistique est bien un philosophe platonicien.
Les études ici réunies projettent de pénétrer au cœur de l’œuvre qui nous a été transmise afin d’en présenter, à travers la diversité des approches, des solutions à la question à la fois historique et philosophique de la place de Maxime de Tyr entre rhétorique et philosophie.
Année de publication | 2016 |
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Auteur | Frédéric Fauquier, Brigitte Pérez-Jean |
Format | 16 x 21 |
ISBN | 978-2-36781-214-4 |
ISSN | 2260-3980 |
Nombre de pages | 216 |
Éditeur | Presses universitaires de la Méditerranée – PULM |
Langue | Français |
Type ouvrage | Broché, dos carré collé |
Date de mise à disposition | 13 déc. 2016 |
Quantité stock 8 Sens | 65 |
Poids | 0.500000 |