Jeux et divertissements à la Renaissance
Actes du colloque tenu au château de Bournazel le 24 septembre 2016, réunis par Thierry Verdier
On pense tout savoir sur le jeu, les « jeux de société », les « jeux de hasard », les plaisirs des divertissements populaires ou savants ; et la somme des travaux sur ces sujets montre à quel point le « jeu » est devenu un véritable objet d’étude. Tous les domaines de l’histoire et de la création sont concernés par ces travaux. La passion pour le Tarot est analysée et comprise. L’histoire et les chemins de diffusion des « cartes à jouer » sont compris avec précision. Les musiques festives sont collationnées avec rigueur. L’histoire de la poupée (principalement en Occident), elle-même, est devenue l’objet d’une enquête passionnante... En un mot, les contributions à la connaissance des expressions ludiques dans les sociétés de l’ancien royaume de France entre le Moyen-Âge et la Renaissance ont participé d’une meilleure approche des relations entre art, société et divertissement dans l’Europe de la Renaissance. Cela ne se fit pas sans poser une perspective morale sur le jeu et sa place dans une société chrétienne, mais cela permit bien évidemment de présenter une perspective historique, pluridisciplinaire et assez passionnante. En effet, à la fois tentative (« ludique ») pour échapper , un instant, à l’inéluctable de la condition humaine, mais aussi, au-delà de cette évidence de notre mort prochaine, volonté d’exclure la question de l’éternité dans l’hébétude (indispensable à l’être humain) de l’inactivité, le jeu « dit » la Renaissance à défaut de la faire « exister ».
Ainsi, Jeux et divertissements présentent un bel enjeu pour la recherche scientifique, et c’est pourquoi, les Rencontres de Bournazel voulurent en saisir certains aspects. Dans le cadre des Rencontres de Bournazel 2016, plusieurs champs d’études ont été privilégiés : le premier concerne la place du divertissement public dans l’expression d’un pouvoir souverain, princier ou religieux, un second concerne ce que l’on pourrait nommer le jeu « par devers soi », ou à l’insu de soi-même. Mais, il ne saurait être possible d’évoquer cette place du jeu dans la société de la Renaissance sans s’intéresser à deux grandes disciplines qui s’imposent comme fondamentales dans la culture de l’Humanisme : les Lettres et la Musique.
Année de publication | 2019 |
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Auteur | Thierry Verdier |
Format | 19x26 |
ISBN | 978-2-9540039-5-5 |
Nombre de pages | 174 |
Éditeur | Presses universitaires de la Méditerranée – PULM |
Langue | Français |
Type ouvrage | Broché, dos carré collé |
Date de mise à disposition | 6 oct. 2020 |
Quantité stock 8 Sens | 23 |
Poids | 0.520000 |
Sous-Titre | Actes du colloque tenu au château de Bournazel le 24 septembre 2016, réunis par Thierry Verdier |